samedi 9 août 2008

La baisse de l'immobilier

Ce que j'attendais depuis longtemps est en train d'arriver... l'immobilier baisse.
Alors, évidemment, on peut lire souvent : "oui, ça baisse, mais pas à Paris".

J'ai là-dessus une théorie : les chiffres qu'on nous donne pour justifier la stagnation parisienne, voire l'augmentation, sont des chiffres globaux, qui intègrent donc tous les biens, y compris ceux qui se vendent très chers. Les riches achèteront toujours des biens sans se soucier du prix, et il est fort à parier que le très haut de gamme est toujours en augmentation, et continuera d'augmenter.

De plus, ces chiffres sont souvent ceux des notaires, qui ont, en moyenne, 6 mois de retard (les notaires ne pouvant saisir les prix de vente qu'après que la vente soit effectivement conclue - 3 mois ; et il sont réputés pour ne pas se presser dans cette tâche ; 3 mois supplémentaires en moyenne). Ce sont souvent ceux des sites d'annonces immobilières, qui n'ont aucune information sur le prix final de la vente.

Evidemment, mon argumentation est très orientée, puisque je me classe dans la catégorie des "baissiers" - ceux qui ont tout intérêt à un éclatement de la bulle.

ET J'Y CROIS !
COMME EN 90 !



J'ai d'ailleurs trouvé un article intéressant sur le site http://thominetweb.free.fr
Tout est expliqué dans ce dépliant (les taux, le facteur psychologique, etc.)





MA PREVISION DU JOUR : D'ICI UN AN LES PRIX AURONT BAISSE DE 10 %

Mon raisonnement, pas très scientifique, s'appuie sur deux constatations (c'est peu, on dirait de l'astrologie... et encore !) :

- 1ère constatation (un exemple, en fait) : j'ai reçu le 06/08/2008 une annonce (3P - 45 m² - Bastille) : 293 000 € ; j'avais reçu la même annonce le 22/04/08 (a priori, une vente qui ne s'est pas conclue ; encore un prêt qui n'a pas abouti) : 300 800 €. En toute logique, l'agence, si le marché n'était pas en train de baisser, aurait dû proposer ce bien au même prix (d'autant plus qu'il avait dû partir assez vite) ; or, elle le met en vente à 2,6 % moins cher.
2,6 % sur 3 mois = 10,4 % sur un an

- 2eme constatation : les taux immobilier augmentent ; il est fort à parier, qu'en un an, ils auront augmenté de 1 % ; pour un taux passant de 4,35 % à 5,35 %, avec la même capacité d'endettement (1000 € / mois), la capacité d'emprunt (sur 25 ans ; taux fixe) diminue de 182 700 € à 165 245 €, soit 10 % de moins. Et je ne parle pas des durées des prêts qui diminuent également...

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